Maman! --Sans toi que serai-je ! Sans toi ma vie, n’est qu’une fleur Qui s’effeuille, même à l’âge, de son printemps Maman je t’aime et tous les mots De mes je t’aime sont si peu pour toi Le 10/12/2008**
Ma main est une fleur Mes doigts sont des pétales Je t'aime "Un peu, Beaucoup, Passionnément, A la folie, Pas du tout" Pas du tout?!! Vilaine petite fleur! Moi je sais bien que Maman m'aime de tout son cœur!
Cest un petit poème, Pour te dire "je t'aime". MAMAN . J'ai une main, Ma main est une fleur, Mes doigts sont des pétales, Je t'aime un peu, Beaucoup, Pas du tout, Vilaine petite fleur, Moi je sais bien que maman, M'aime de tout mon coeur. MON LAPINOU . J'ai un beau petit lapin, En peluche et en satin. Je l'aime vraiment beaucoup, Mon lapin, mon lapinou. Je l'emmène dans
Le poème suivant est destiné aux plus petits qui pourront jouer avec leur main devenue fleur et leurs doigts devenus pétales tout en le récitant à leur maman le jour de la fête des mères. Ma main est une fleur Mes doigts sont des pétales Je t'aime Un peu, Beaucoup, Passionnément, A la folie, Pas du tout Pas du tout?!! Vilaine petite fleur! Moi je sais bien que Maman m'aime de tout son cœur!
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Search Une Lettre D 39 Amour Pour Ma Cherie. Ma chérie, mon amour, mon bébé Si j’attends la fin de la journée c’est pour te retrouver Déclarations d'amour, lettres d'amour, réponses à des lettres d'amour, demande en mariage, voici notre sélection de lettres et déclaration d'amour Pour t'endormir tu peux compter jusqu'à 5 Elle se compose de 20 % d’amour, mélangée avec 30 % 27/05/2010 voici le poème qu'on a appris pour dimanche comme les grands mais eux aussi c'est a l'écoleon a fait des empreintes de mains que lili a reliées pour en faire une fleur cliquer pour agrandir les photosMa main est une fleur gaetan formeMa main est une fleur les formes et le poème illustré par liliMa main est une fleur Rédigé à 2301 Lien permanent Commentaires 13 Commentaires
Еπиςե ωчыρԵηижαжоտቄ иμυщ
Бαջጬչωфርρ ጨձуσиրըщТряφ γо ተοбፈпомупс
Ищոቆа εփатаջ вуξιхуΓխжችպ дθтоզаփ ጼотвυձеско
ቴաг уклеλማкаሮя ливеኦСυ ደωм гиծኑፉа
Maman, si tu étais. Si tu étais une fleur. Tu serais une rose. Si tu étais une chose. Tu serais un cœur. Si tu étais un voile. Tu serais l'arc-en-ciel. Si tu étais une étoile. Tu serais le soleil. Si tu étais un poème. Tu serais « Ma bohème » Si tu étais une légende . Tu serais »Brocéliande " Si tu étais une saison. Tu serais
Un joli poème pour maman Une petite fleur pour maman est petit poème pour la Fête des mères que votre enfant pourra apprendre et réciter. Imprimez gratuitement ce poème que vous pourrez coller sur une carte de Fête des mères fabriquée maison. Un joli cadeau de Fête des mères. Une petite fleur pour maman Une petite fleur Pour maman ! Des villes ? Des champs ? Je ne sais pas Mais elle lui plaira Car elle porte bonheur Chut ! C'est son secret ! Chut ! Elle dit Je t'aime ! Le poème une petite fleur pour maman est à réciter ou à recopier dans une carte pour la fête des mères.
Pasbesoin de jouer avec une fleur pour savoir qu'on est aimé par sa maman! 2 - 8 âge; Imprimer la comptine Imaginons que ma main est une fleur Avec une marguerite Ou avec la main Imaginons que ma main est une fleur Voyons si maman m'aime. Elle m'aime un peu, beaucoup, Passionnément, à la folie, Pas du tout. Pas du tout? Vilaine fleur! Je sais bien
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Poème Maman Victor Hugo Comparatif 2022Pourquoi Devrions-Nous Lire Poème Maman Victor Hugo?Les Livres Peuvent Nous Aider À Apprendre De Nouvelles ChosesLes Livres Peuvent Nous Aider À Échapper À La Réalité Pendant Un MomentLes Livres Peuvent Nous Donner De Nouvelles IdéesComment Testons-nous Poème Maman Victor Hugo?Facteurs À Considérer Lors Du Choix Poème Maman Victor Hugo?Que Faut-Il Savoir Sur Poème Maman Victor Hugo?Comment Lire Des Poème Maman Victor Hugo De Manière Économique Et Efficace?FAQsOù Peut-On Acheter Des Poème Maman Victor Hugo?Comment Conserver Poème Maman Victor Hugo?Quel Est Le Premier Critère Lors Du Choix Poème Maman Victor Hugo?Que Faites Ces Poème Maman Victor Hugo Après Les Avoir Lus?Comment Bien Lire Poème Maman Victor Hugo?Comment Éviter La Fatigue Oculaire Et Le Mal De Dos En Lisant?Qui Est Le Grand Écrivain Français?Faut-Il Acheter Poème Maman Victor Hugo En Cadeau?La ConclusionBestseller No. 2 Bestseller No. 3 SaleBestseller No. 5 Mauboussin - Eau de Parfum Femme - Promise Me - Senteur Chypré & Moderne - 90ml UN PARFUM UNIQUE Un parfum-bijou signé Mauboussin Parfums pour les femmes qui savent ce qu’elles veulent en amour et qui le FLACON BIJOU Puissance et majesté sont dédiées à ce flacon-cadenas signé par l’élégance de la bague Mauboussin “Le Premier Jour”.UNE SENTEUR INTEMPORELLE Une eau de parfum chyprée, addictive et racée. 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Les livres peuvent nous aider à apprendre de nouvelles choses, à nous échapper de la réalité pendant un moment et à nous donner de nouvelles idées. La lecture de livres est un excellent moyen d’améliorer nos connaissances et notre compréhension du monde qui nous entoure. Il peut également s’agir d’une excellente forme de Livres Peuvent Nous Aider À Apprendre De Nouvelles ChosesL’une des principales raisons pour lesquelles nous devrions lire davantage de poème maman victor hugo est qu’ils peuvent nous aider à apprendre de nouvelles choses. En lisant, nous sommes exposés à de nouvelles informations et idées que nous n’aurions peut-être jamais rencontrées auparavant. Cela peut nous aider à élargir nos horizons et apprendre des choses que nous n’aurions jamais pensé à explorer par outre, la lecture de livres peut améliorer nos capacités cognitives et notre mémoire. Des études ont montré que les personnes qui lisent régulièrement ont de meilleures capacités de raisonnement verbal et sont mieux à même de se souvenir des informations que celles qui ne lisent pas régulièrement. Ainsi, non seulement la lecture peut nous aider à apprendre de nouvelles choses, elle peut aussi nous rendre plus intelligents et plus aptes à nous souvenir de ce que nous avons Livres Peuvent Nous Aider À Échapper À La Réalité Pendant Un MomentUne autre bonne raison de lire davantage de livres est qu’ils peuvent nous offrir une évasion bien nécessaire de la réalité. La vie peut parfois être stressante et accablante, et la lecture peut nous offrir une pause bienvenue dans la vie de tous les jours. Il peut nous transporter dans des mondes différents et nous permettre d’oublier nos problèmes pendant un poème maman victor hugo peuvent également nous permettre d’échapper à la réalité dans un autre sens. Ils peuvent être un excellent moyen de se détendre après une longue journée ou une semaine, car ils nous offrent une activité agréable et relaxante. Nous pouvons nous plonger dans le histoire et oublier nos problèmes pour un Livres Peuvent Nous Donner De Nouvelles IdéesEnfin, la lecture de livres peut également nous donner de nouvelles idées. En lisant sur différents sujets et en explorant de nouveaux concepts, nous pouvons trouver nos propres idées originales. Nous pouvons également apprendre des expériences des autres et les appliquer à notre propre vie. Lecture peut donc être un excellent moyen de stimuler notre créativité et de trouver de nouvelles Testons-nous Poème Maman Victor Hugo?Tester poème maman victor hugo peut se faire de différentes manières. L’une d’entre elles consiste à le lire et à s’assurer qu’il est agréable. Une autre façon de tester un livre est de s’assurer que les informations qu’il contient sont exactes. Il existe de nombreuses façons de tester poème maman victor hugo, mais ces deux méthodes sont les plus À Considérer Lors Du Choix Poème Maman Victor Hugo?Certains facteurs à prendre en compte lors du choix d’un poème maman victor hugo sont le sujet, l’auteur et les critiques. Vous pouvez également vous demander si vous voulez un livre à couverture rigide ou un livre de poche. Un autre élément à prendre en compte est le prix. Parfois, vous pouvez trouver de bonnes affaires sur des livres d’ vous envisagez d’acheter un poème maman victor hugo pour votre cours, vous devez vous assurer qu’il s’intègre dans le programme scolaire. Vous devez également consulter les critiques avant de l’acheter. Parfois, vous pouvez trouver de bons livres qui ne figurent pas sur la liste de lecture mais qui peuvent tout de même être vous voulez lire pour le plaisir, vous pouvez choisir n’importe quel livre. Cependant, si vous voulez améliorer votre compréhension d’un sujet particulier, il est préférable de choisir un livre qui traite spécifiquement de ce sujet. Il existe de nombreux genres de livres différents, vous devriez donc pouvoir en trouver un qui vous tu choisis un poème maman victor hugo, il est important de t’assurer que tu seras capable de le comprendre. Si vous n’êtes pas sûr d’un livre en particulier, vous pouvez toujours demander à quelqu’un qui l’a lu. La lecture de critiques peut également vous aider à décider si un livre vaut la peine d’être lu. Enfin, n’oubliez pas de prendre en compte le prix du livre avant de l’ que cela vous aidera ! Bonne chance !Que Faut-Il Savoir Sur Poème Maman Victor Hugo?L’Auteur du poème maman victor hugoL’Année de publication du poème maman victor hugoLe genre du poème maman victor hugoLes chapitres du poème maman victor hugoL’âge peut lire ce poème maman victor hugoL’intrigue du poème maman victor hugoLe contenu principal du poème maman victor hugoLe message du poème maman victor hugoLe prix ​​du poème maman victor hugoOù acheter le poème maman victor hugoDes avis sur le poème maman victor hugoComment Lire Des Poème Maman Victor Hugo De Manière Économique Et Efficace?Il existe plusieurs façons de lire des poème maman victor hugo de manière économique et efficace. L’une d’entre elles consiste à emprunter des livres à la bibliothèque au lieu de les acheter. Une autre façon est d’acheter des livres d’occasion ou des livres électroniques plutôt que des livres neufs. Enfin, vous pouvez lire des livres en ligne gratuitement au lieu d’acheter ou d’emprunter des copies physiques. Les bibliothèques sont une excellente ressource pour les lecteurs disposant d’un budget limité. La plupart des bibliothèques vous permettent d’emprunter des poème maman victor hugo gratuitement ou pour une somme modique. Vous pouvez aussi généralement renouveler vos prêts de livres afin de pouvoir les conserver plus librairies d’occasion sont une autre bonne option pour trouver des poème maman victor hugo abordables. Vous pouvez souvent trouver des poème maman victor hugo d’occasion en bon état pour un prix raisonnable. Les livres électroniques sont aussi généralement moins chers que les poème maman victor hugo imprimés, ce qui en fait une bonne option si vous voulez économiser de l’ existe de nombreux sites Web qui proposent des livres électroniques gratuits. Le Projet Gutenberg est l’un des sites les plus populaires pour les livres électroniques gratuits. Vous pouvez également trouver des livres électroniques gratuits sur Amazon Kindle et d’autres sites de livres y a quelques éléments à garder à l’esprit lorsque vous lisez des poème maman victor hugo en ligne. Premièrement, vous devez disposer d’une connexion Internet. Ensuite, vous devrez peut-être créer un compte sur le site Web avant de pouvoir télécharger le livre. Enfin, certains sites web ne proposent qu’une sélection limitée de livres un peu d’effort, vous pouvez trouver des moyens lire des poème maman victor hugo de manière économique et efficace. Emprunter à la bibliothèque, acheter des livres d’occasion ou lire des e-books sont autant de moyens d’économiser de l’argent sur vos habitudes de Peut-On Acheter Des Poème Maman Victor Hugo?Vous pouvez acheter des poème maman victor hugo à différents endroits. Certaines personnes aiment acheter leurs livres dans des librairies, tandis que d’autres préfèrent les acheter en ligne. Vous pouvez également trouver des poème maman victor hugo dans les bibliothèques, mais vous devrez peut-être payer des frais pour les emprunter. Quelle que soit la méthode que vous choisissez, veillez à comparer les prix avant d’acheter afin de faire la meilleure affaire possible. Comment Conserver Poème Maman Victor Hugo?La meilleure façon de ranger des poème maman victor hugo est d’utiliser une bibliothèque. Vous pouvez garder vos livres organisés et hors de portée, tout en étant capable de les voir et d’y accéder facilement. Si vous avez beaucoup de livres, vous pouvez envisager de vous procurer plusieurs bibliothèques afin de les disposer dans différentes pièces ou dans différents endroits de votre maison. Il existe de nombreux styles et tailles de bibliothèques vous devriez donc pouvoir en trouver une qui réponde à vos besoins. Vous pouvez également trouver des bibliothèques avec des portes ou des tiroirs qui vous aideront à protéger vos livres de la Est Le Premier Critère Lors Du Choix Poème Maman Victor Hugo?Le premier critère est le genre du poème maman victor hugo. Si vous recherchez un genre particulier, vous voudrez choisir un livre qui entre dans cette catégorie. Par exemple, si vous recherchez un roman policier, vous choisirez un livre classé dans cette autre critère est la tranche d’âge du poème maman victor hugo. Si vous recherchez un livre pour un groupe d’âge particulier, vous voudrez choisir un livre qui est approprié pour ce groupe d’âge. Par exemple, si vous cherchez un livre pour un lecteur adolescent, vous choisirez un livre qui s’adresse aux dernier critère est l’intrigue du poème maman victor hugo. Si vous recherchez un type d’histoire particulier, vous devez choisir un livre qui s’adresse aux adolescents. Par exemple, si vous recherchez un livre avec beaucoup d’action, vous choisirez un livre avec beaucoup d’action. Si vous recherchez un livre dont l’intrigue est plus discrète, vous choisirez un livre dont l’intrigue est plus devez également tenir compte de la longueur du poème maman victor hugo lorsque vous en choisissez un. Si vous recherchez un livre court, vous choisirez un livre plus court. Si vous recherchez un livre plus long, il vous faudra choisir un livre plus Faites Ces Poème Maman Victor Hugo Après Les Avoir Lus?Après avoir lu les livres, je les donne généralement à une bibliothèque ou à une association caritative. Je pense qu’il est important de partager les connaissances et les informations, c’est pourquoi je suis heureuse de donner mes livres à d’autres personnes qui peuvent les utiliser. De plus, cela me permet de désencombrer ma maison et de gagner de l’espace!Comment Bien Lire Poème Maman Victor Hugo?Vous devez bien lire les poème maman victor hugo afin de les comprendre pleinement. Veillez à prendre des notes et à poser des questions si vous avez besoin de précisions. Veillez également à lire tous les documents d’accompagnement que l’auteur a pu inclure. En lisant bien les livres, vous serez en mesure d’en tirer le meilleur Éviter La Fatigue Oculaire Et Le Mal De Dos En Lisant?Pour éviter la fatigue oculaire, assurez-vous d’avoir un éclairage adéquat lorsque vous lisez. Si vous lisez dans une pièce sombre, vos yeux devront travailler davantage pour voir les mots sur la page, ce qui peut entraîner de la fatigue. De plus, faites des pauses toutes les 20 minutes environ pour permettre à vos yeux de se éviter les douleurs dorsales, assurez-vous que vous êtes assis dans une position confortable. Si vous vous avachissez ou vous penchez sur le livre, votre dos subira des contraintes inutiles. Essayez de maintenir votre colonne vertébrale dans une position neutre et utilisez un oreiller ou un coussin si Est Le Grand Écrivain Français?Le grand écrivain français est François-Marie Arouet, plus connu sous son nom de plume, Voltaire. Voltaire était un écrivain, un penseur et un philosophe très influent à l’époque des Lumières en France. Il est l’auteur de nombreuses œuvres qui critiquent l’Église catholique et prônent la tolérance religieuse. Voltaire est également connu pour ses écrits satiriques, qui se moquent souvent de l’aristocratie et d’autres Acheter Poème Maman Victor Hugo En Cadeau?La décision d’offrir ou non des poème maman victor hugo en cadeau est une décision personnelle. Certaines personnes préfèrent recevoir des cadeaux qui peuvent être utilisés, comme des vêtements, des bijoux ou des cartes-cadeaux. Les livres peuvent être un beau cadeau, mais ils ne sont pas forcément le bon choix pour tout le monde. Si vous n’êtes pas certain que la personne à qui vous offrez le cadeau appréciera un livre, il est probablement préférable de lui demander ou de choisir un autre ConclusionNous espérons que notre partage vous aidera à trouver le meilleur poème maman victor hugo. La lecture est un chemin vers la connaissance et réduit le stress, en relaxant les lecteurs à chaque page tournée ! Visitez-nous en ligne pour plus de bonnes lectures sur

Uneamitié est comme une fleur, Elle naît et s’épanouir en douceur, Elle peut durer une vie, pour toujours, Où s'arrêter et se faner en un jour. Une amitié c'est donner, beaucoup de soi, Ne jamais rien demander en retour, C'est être toujours présent, toujours là, Le faire avec plaisir, beaucoup d'amour. Une amitié est une qualité

32 poèmes <6781011Phonétique Cliquez pour la liste complète un unau unaus une unes uni unie unies union unions unis unit unît unité uns bahuts Bata bâta bâtai bâtais bâtait bâtas bâtât bâtâtes bâte bateau bâtée bâtées bâtes ... A quoi passer la nuit quand on soupe en carême ? Ainsi, le verre en main, raisonnaient deux amis. Quels entretiens choisir, honnêtes et permis, Mais gais, tels qu'un vieux vin les conseille et les aime ? RODOLPHE Parlons de nos amours ; la joie et la beauté Sont mes dieux les plus chers, après la liberté. Ébauchons, en trinquant, une joyeuse idylle. Par les bois et les prés, les bergers de Virgile Fêtaient la poésie à toute heure, en tout lieu ; Ainsi chante au soleil la cigale-dorée. D'une voix plus modeste, au hasard inspirée, Nous, comme le grillon, chantons au coin du feu. ALBERT Faisons ce qui te plaît. Parfois, en cette vie, Une chanson nous berce et nous aide à souffrir, Et, si nous offensons l'antique poésie, Son ombre même est douce à qui la sait chérir. RODOLPHE Rosalie est le nom de la brune fillette Dont l'inconstant hasard m'a fait maître et seigneur. Son nom fait mon délice, et, quand je le répète, Je le sens, chaque fois, mieux gravé dans mon coeur. ALBERT Je ne puis sur ce ton parler de mon amie. Bien que son nom aussi soit doux à prononcer, J e ne saurais sans honte à tel point l'offenser, Et dire, en un seul mot, le secret de ma vie. RODOLPHE Que la fortune abonde en caprices charmants Dès nos premiers regards nous devînmes amants. C'était un mardi gras dans une mascarade ; Nous soupions ; - la Folie agita ses grelots, Et notre amour naissant sortit d'une rasade, Comme autrefois Vénus de l'écume des flots. ALBERT Quels mystères profonds dans l'humaine misère ! Quand, sous les marronniers, à côté de sa mère, Je la vis, à pas lents, entrer si doucement Son front était si pur, son regard si tranquille ! , Le ciel m'en est témoin, dès le premier moment, Je compris que l'aimer était peine inutile ; Et cependant mon coeur prit un amer plaisir À sentir qu'il aimait et qu'il allait souffrir ! RODOLPHE Depuis qu'à mon chevet rit cette tête folle, Elle en chasse à la fois le sommeil et l'ennui ; Au bruit de nos baisers le temps joyeux s'envole, Et notre lit de fleurs n'a pas encore un pli. ALBERT Depuis que dans ses yeux ma peine a pris naissance, Nul ne sait le tourment dont je suis déchiré. Elle-même l'ignore, - et ma seule espérance Est qu'elle le devine un jour, quand j'en mourrai. RODOLPHE Quand mon enchanteresse entr'ouvre sa paupière, Sombre comme la nuit, pur comme la lumière, Sur l'émail de ses yeux brille un noir diamant. ALBERT Comme sur une fleur une goutte de pluie, Comme une pâle étoile au fond du firmament, Ainsi brille en tremblant le regard de ma vie. RODOLPHE Son front n'est pas plus grand que celui de Vénus. Par un noeud de ruban deux bandeaux retenus L'entourent mollement d'une fraîche auréole ; Et, lorsqu'au pied du lit tombent ses longs cheveux, On croirait voir, le soir, sur ses flancs amoureux, Se dérouler gaiement la mantille espagnole. ALBERT Ce bonheur à mes yeux n'a pas été donné De voir jamais ainsi la tête bien-aimée. Le chaste sanctuaire où siège sa pensée D'un diadème d'or est toujours couronné. RODOLPHE Voyez-la, le matin, qui gazouille et sautille ; Son coeur est un oiseau, - sa bouche est une fleur. C'est là qu'il faut saisir cette indolente fille, Et, sur la pourpre vive où le rire pétille, De son souffle enivrant respirer la fraîcheur. ALBERT Une fois seulement, j'étais le soir près d'elle ; Le sommeil lui venait et la rendait plus belle ; Elle pencha vers moi son front plein de langueur, Et, comme on voit s'ouvrir une rose endormie, Dans un faible soupir, des lèvres de ma mie, Je sentis s'exhaler le parfum de son coeur. RODOLPHE Je voudrais voir qu'un jour ma belle dégourdie, Au cabaret voisin de champagne étourdie, S'en vînt, en jupon court, se glisser dans tes bras. Qu'adviendrait-il alors de ta mélancolie ? Car enfin toute chose est possible ici-bas. ALBERT Si le profond regard de ma chère maîtresse Un instant par hasard s'arrêtait sur le tien, Qu'adviendrait-il alors de cette folle ivresse ? Aimer est quelque chose, et le reste n'est rien. RODOLPHE Non, l'amour qui se tait n'est qu'une rêverie. Le silence est la mort, et l'amour est la vie ; Et c'est un vieux mensonge à plaisir inventé, Que de croire au bonheur hors, de la volupté ! Je ne puis partager ni plaindre ta souffrance Le hasard est là-haut pour les audacieux ; Et celui dont la crainte a tué l'espérance Mérite son malheur et fait injure aux dieux. ALBERT Non, quand leur âme immense entra dans la nature, Les dieux n'ont pas tout dit à la matière impure Qui reçut dans ses flancs leur forme et leur beauté. C'est une vision que la réalité. Non, des flacons brisés, quelques vaines paroles Qu'on prononce au hasard et qu'on croit échanger, Entre deux froids baisers quelques rires frivoles, Et d'un être inconnu le contact passager, Non, ce n'est pas l'amour, ce n'est pas même un rêve, Et la satiété, qui succède au désir, Amène un tel dégoût quand le coeur se soulève, Que je ne sais, au fond, si c'est peine ou plaisir. RODOLPHE Est-ce peine ou plaisir, une alcôve bien close, Et le punch allumé, quand il fait mauvais temps ? Est-ce peine ou plaisir, l'incarnat de la rose, La blancheur de l'albâtre et l'odeur du printemps ? Quand la réalité ne serait qu'une image, Et le contour léger des choses d'ici-bas, Me préserve le ciel d'en savoir davantage ! Le masque est si charmant, que j'ai peur du visage, Et même en carnaval je n'y toucherais pas. ALBERT Une larme en dit plus que tu n'en pourrais dire. RODOLPHE Une larme a son prix, c'est la soeur d'un sourire. Avec deux yeux bavards parfois j'aime à jaser ; Mais le seul vrai langage au monde est un baiser. ALBERT Ainsi donc, à ton gré dépense ta paresse. O mon pauvre secret ! que nos chagrins sont doux ! RODOLPHE Ainsi donc, à ton gré promène ta tristesse. O mes pauvres soupers ! comme on médit de vous ! ALBERT Prends garde seulement que ta belle étourdie Dans quelque honnête ennui ne perde sa gaieté. RODOLPHE Prends garde seulement que ta rose endormie Ne trouve un papillon quelque beau soir d'été. ALBERT Des premiers feux du jour j'aperçois la lumière. RODOLPHE Laissons notre dispute et vidons notre verre. Nous aimons, c'est assez, chacun à sa façon. J'en ai connu plus d'une, et j'en sais la chanson. Le droit est au plus fort, en amour comme en guerre, Et la femme qu'on aime aura toujours Poèmes de Alfred de MussetCitations de Alfred de MussetPlus sur ce poème Commenter le poème Imprimer le poème Envoyer à un ami Voter pour ce poème 557 votesJ'espérais bien pleurer, mais je croyais souffrir En osant te revoir, place à jamais sacrée, Ô la plus chère tombe et la plus ignorée Où dorme un souvenir ! Que redoutiez-vous donc de cette solitude, Et pourquoi, mes amis, me preniez-vous la main, Alors qu'une si douce et si vieille habitude Me montrait ce chemin ? Les voilà, ces coteaux, ces bruyères fleuries, Et ces pas argentins sur le sable muet, Ces sentiers amoureux, remplis de causeries, Où son bras m'enlaçait. Les voilà, ces sapins à la sombre verdure, Cette gorge profonde aux nonchalants détours, Ces sauvages amis, dont l'antique murmure A bercé mes beaux jours. Les voilà, ces buissons où toute ma jeunesse, Comme un essaim d'oiseaux, chante au bruit de mes pas. Lieux charmants, beau désert où passa ma maîtresse, Ne m'attendiez-vous pas ? Ah ! laissez-les couler, elles me sont bien chères, Ces larmes que soulève un cœur encor blessé ! Ne les essuyez pas, laissez sur mes paupières Ce voile du passé ! Je ne viens point jeter un regret inutile Dans l'écho de ces bois témoins de mon bonheur. Fière est cette forêt dans sa beauté tranquille, Et fier aussi mon cœur. Que celui-là se livre à des plaintes amères, Qui s'agenouille et prie au tombeau d'un ami. Tout respire en ces lieux ; les fleurs des cimetières Ne poussent point ici. Voyez ! la lune monte à travers ces ombrages. Ton regard tremble encor, belle reine des nuits; Mais du sombre horizon déjà tu te dégages, Et tu t'épanouis. Ainsi de cette terre, humide encor de pluie, Sortent, sous tes rayons, tous les parfums du jour; Aussi calme, aussi pur, de mon âme attendrie Sort mon ancien amour. Que sont-ils devenus, les chagrins de ma vie ? Tout ce qui m'a fait vieux est bien loin maintenant; Et rien qu'en regardant cette vallée amie Je redeviens enfant. Ô puissance du temps ! ô légères années ! Vous emportez nos pleurs, nos cris et nos regrets; Mais la pitié vous prend, et sur nos fleurs fanées Vous ne marchez jamais. Tout mon cœur te bénit, bonté consolatrice ! Je n'aurais jamais cru que l'on pût tant souffrir D'une telle blessure, et que sa cicatrice Fût si douce à sentir. Loin de moi les vains mots, les frivoles pensées, Des vulgaires douleurs linceul accoutumé, Que viennent étaler sur leurs amours passées Ceux qui n'ont point aimé ! Dante, pourquoi dis-tu qu'il n'est pire misère Qu'un souvenir heureux dans les jours de douleur ? Quel chagrin t'a dicté cette parole amère, Cette offense au malheur ? En est-il donc moins vrai que la lumière existe, Et faut-il l'oublier du moment qu'il fait nuit ? Est-ce bien toi, grande âme immortellement triste, Est-ce toi qui l'as dit ? Non, par ce pur flambeau dont la splendeur m'éclaire, Ce blasphème vanté ne vient pas de ton cœur. Un souvenir heureux est peut-être sur terre Plus vrai que le bonheur. Eh quoi ! l'infortuné qui trouve une étincelle Dans la cendre brûlante où dorment ses ennuis, Qui saisit cette flamme et qui fixe sur elle Ses regards éblouis ; Dans ce passé perdu quand son âme se noie, Sur ce miroir brisé lorsqu'il rêve en pleurant, Tu lui dis qu'il se trompe, et que sa faible joie N'est qu'un affreux tourment ! Et c'est à ta Françoise, à ton ange de gloire, Que tu pouvais donner ces mots à prononcer, Elle qui s'interrompt, pour conter son histoire, D'un éternel baiser ! Qu'est-ce donc, juste Dieu, que la pensée humaine, Et qui pourra jamais aimer la vérité, S'il n'est joie ou douleur si juste et si certaine Dont quelqu'un n'ait douté ? Comment vivez-vous donc, étranges créatures ? Vous riez, vous chantez, vous marchez à grands pas; Le ciel et sa beauté, le monde et ses souillures Ne vous dérangent pas ; Mais, lorsque par hasard le destin vous ramène Vers quelque monument d'un amour oublié, Ce caillou vous arrête, et cela vous fait peine Qu'il vous heurte le pied. Et vous criez alors que la vie est un songe ; Vous vous tordez les bras comme en vous réveillant, Et vous trouvez fâcheux qu'un si joyeux mensonge Ne dure qu'un instant. Malheureux ! cet instant où votre âme engourdie A secoué les fers qu'elle traîne ici-bas, Ce fugitif instant fut toute votre vie ; Ne le regrettez pas ! Regrettez la torpeur qui vous cloue à la terre, Vos agitations dans la fange et le sang, Vos nuits sans espérance et vos jours sans lumière C'est là qu'est le néant ! Mais que vous revient-il de vos froides doctrines ? Que demandent au ciel ces regrets inconstants Que vous allez semant sur vos propres ruines, À chaque pas du Temps ? Oui, sans doute, tout meurt; ce monde est un grand rêve, Et le peu de bonheur qui nous vient en chemin, Nous n'avons pas plus tôt ce roseau dans la main, Que le vent nous l'enlève. Oui, les premiers baisers, oui, les premiers serments Que deux êtres mortels échangèrent sur terre, Ce fut au pied d'un arbre effeuillé par les vents, Sur un roc en poussière. Ils prirent à témoin de leur joie éphémère Un ciel toujours voilé qui change à tout moment, Et des astres sans nom que leur propre lumière Dévore incessamment. Tout mourait autour d'eux, l'oiseau dans le feuillage, La fleur entre leurs mains, l'insecte sous leurs pieds, La source desséchée où vacillait l'image De leurs traits oubliés ; Et sur tous ces débris joignant leurs mains d'argile, Étourdis des éclairs d'un instant de plaisir, Ils croyaient échapper à cet Être immobile Qui regarde mourir ! - Insensés ! dit le sage ? Heureux ! dit le poète. Et quels tristes amours as-tu donc dans le cœur, Si le bruit du torrent te trouble et t'inquiète, Si le vent te fait peur ? J'ai vu sous le soleil tomber bien d'autres choses Que les feuilles des bois et l'écume des eaux, Bien d'autres s'en aller que le parfum des roses Et le chant des oiseaux. Mes yeux ont contemplé des objets plus funèbres Que Juliette morte au fond de son tombeau, Plus affreux que le toast à l'ange des ténèbres Porté par Roméo. J'ai vu ma seule amie, à jamais la plus chère, Devenue elle-même un sépulcre blanchi, Une tombe vivante où flottait la poussière De notre mort chéri, De notre pauvre amour, que, dans la nuit profonde, Nous avions sur nos cœurs si doucement bercé ! C'était plus qu'une vie, hélas ! c'était un monde Qui s'était effacé ! Oui, jeune et belle encor, plus belle, osait-on dire, Je l'ai vue, et ses yeux brillaient comme autrefois. Ses lèvres s'entrouvraient, et c'était un sourire, Et c'était une voix ; Mais non plus cette voix, non plus ce doux langage, Ces regards adorés dans les miens confondus; Mon cœur, encor plein d'elle, errait sur son visage, Et ne la trouvait plus. Et pourtant j'aurais pu marcher alors vers elle, Entourer de mes bras ce sein vide et glacé, Et j'aurais pu crier Qu'as-tu fait, infidèle, Qu'as-tu fait du passé ? Mais non il me semblait qu'une femme inconnue Avait pris par hasard cette voix et ces yeux; Et je laissai passer cette froide statue En regardant les cieux. Eh bien ! ce fut sans doute une horrible misère Que ce riant adieu d'un être inanimé. Eh bien ! qu'importe encore ? Ô nature ! ô ma mère ! En ai-je moins aimé ? La foudre maintenant peut tomber sur ma tête ; Jamais ce souvenir ne peut m'être arraché ! Comme le matelot brisé par la tempête, Je m'y tiens attaché. Je ne veux rien savoir, ni si les champs fleurissent ; Ni ce qu'il adviendra du simulacre humain, Ni si ces vastes cieux éclaireront demain Ce qu'ils ensevelissent. Je me dis seulement À cette heure, en ce lieu, Un jour, je fus aimé, j'aimais, elle était belle. J'enfouis ce trésor dans mon âme immortelle, Et je l'emporte à Dieu ! Souvenir Poèmes de Alfred de Musset Citations de Alfred de MussetPlus sur ce poème Commenter le poème Imprimer le poème Envoyer à un ami Voter pour ce poème 576 votes<6781011Les poèmes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y ZLes poètes A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z
20avr. 2016 - Il y en a des choses dans un si petit cœur! Une comptine de Maurice Carême. 20 avr. 2016 - Il y en a des choses dans un si petit cœur! Une comptine de Maurice Carême. Confidentialité. Pinterest. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flèches Haut et Bas pour vous déplacer et la touche Entrée pour sélectionner.
Qu'est-ce que l'amour ? L'échange de deux fantaisies Et le contact de deux épidermes Chamfort I Eh bien ! en vérité, les sots auront beau dire, Quand on n'a pas d'argent, c'est amusant d'écrire. Si c'est un passe-temps pour se désennuyer, Il vaut bien la bouillotte ; et, si c'est un métier, Peut-être qu'après tout ce n'en est pas un pire Que fille entretenue, avocat ou portier II J'aime surtout les vers, cette langue immortelle. C'est peut-être un blasphème, et je le dis tout bas Mais je l'aime à la rage. Elle a cela pour elle Que les sots d'aucun temps n'en ont pu faire cas, Qu'elle nous vient de Dieu, — qu'elle est limpide et belle, Que le monde l'entend, et ne la parle pas. III Eh bien ! Sachez-le donc, vous qui voulez sans cesse Mettre votre scalpel dans un couteau de bois Vous qui cherchez l'auteur à de certains endroits, Comme un amant heureux cherche, dans son ivresse Sur un billet d'amour les pleurs de sa maîtresse, Et rêve, en le lisant, au doux son de sa voix. IV Sachez-le, — c'est le cœur qui parle et qui soupire Lorsque la main écrit, — c'est le cœur qui se fond ; C'est le cœur qui s'étend, se découvre et respire Comme un gai pèlerin sur le sommet d'un mont Et puissiez-vous trouver, quand vous en voudrez rire À dépecer nos vers le plaisir qu'ils nous font ! V Qu'importe leur valeur ? La muse est toujours belle, Même pour l'insensé, même pour l'impuissant ; Car sa beauté pour nous, c'est notre amour pour elle. Mordez et croassez, corbeaux, battez de l'aile ; Le poète est au ciel, et lorsqu'en vous poussant Il vous y fait monter, c'est qu'il en redescend VI Allez, — exercez-vous, — débrouillez la quenouille, Essoufflez-vous à faire un bœuf d'une grenouille Avant de lire un livre, et de dire J'y crois ! Analysez la plaie, et fourrez-y les doigts ; Il faudra de tout temps que l'incrédule y fouille, Pour savoir si son Christ est monté sur la croix VII Eh, depuis quand un livre est-il donc autre chose Que le rêve d'un jour qu'on raconte un instant ; Un Oiseau qui gazouille et s'envole ; — une rose Qu'on respire et qu'on jette, et qui meurt en tombant ; — Un ami qu'on aborde, avec lequel on cause, Moitié lui répondant, et moitié l'écoutant ? VIII Aujourd'hui' par exemple, il plait à ma cervelle De rimer en sixains le conte que voici, Va-t-on le maltraiter et lui chercher querelle ? Est-ce sa faute, à lui, si je l'écris ainsi ? Byron, me direz-vous, m'a servi de modèle. Vous ne savez donc pas qu'il imitait Pulci ? IX Lisez les Italiens, vous verrez s'il les vole. Rien n'appartient à rien, tout appartient à tous. Il faut être ignorant comme un maître d'école Pour se flatter de dire une seule parole Que personne ici-bas n'ait pu dire avant vous. C'est imiter quelqu'un que de planter des choux. X Ah ! pauvre Laforêt, qui ne savais pas lire, Quels vigoureux soufflets ton nom seul a donnés Au peuple travailleur des discuteurs damnés ! Molière t'écoutait lorsqu'il venait d'écrire Quel mépris des humains dans le simple et gros rire Dont tu lui baptisais ses hardis nouveau-nés ! XI Il ne te lisait pas, dit-on, les vers d'Alceste ; Si je les avais faits, je te les aurais lus. L'esprit et les bons mots auraient été perdus ; Mais les meilleurs accords de l'instrument céleste Seraient allés au cœur comme ils en sont venus. J'aurais dit aux bavards du siècle A vous le reste XII Pourquoi donc les amants veillent-ils nuit et jour ? Pourquoi donc le poète aime-t-il sa souffrance ? Que demandent-ils donc tous les deux en retour ? Une larme, ô mon Dieu, voilà leur récompense ; Voilà pour eux le ciel ; la gloire et l'éloquence, Et par là le génie est semblable à l'amour. XIII Mon premier chant est fait. — Je viens de le relire. J'ai bien mal expliqué ce que je voulais dire ; Je n'ai pas dit un mot de ce que j'aurais dit Si j'avais fait un plan une heure avant d'écrire ; Je crève de dégoût, de rage et de dépit Je crois en vérité que j'ai fait de l'esprit XIV Deux sortes de roués existent sur la terre L'an, beau comme Satan, froid comme la vipère, Hautain, audacieux, plein d'imitation, Ne laissant palpiter sur son cœur solitaire Que l'écorce d'un homme et de la passion ; Faisant un manteau d'or à son ambition ; XV Corrompant sans plaisir, amoureux de lui-même, Et, pour s'aimer toujours, voulant toujours qu'on l'aime ; Regardant au soleil son ombre se mouvoir ; Dès qu'une source est pure, et que l'on peut s'y voir, Venant comme Narcisse y pencher son front blême, Et chercher la douleur pour s'en faire un miroir. XVI Son idéal, c'est lui -Quoi qu'il dise ou qu'il fasse, Il se regarde vivre, et s'écoute parler. Car il faut que demain on dise, quand il passe Cet homme que voilà, c'est Robert Lovelace Autour de ce mot-là le monde peut rouler ; Il est l'axe du monde, et lui permet d'aller. XV Avec lui ni procès, ni crainte, ni scandale. Il jette un drap mouillé sur son père qui râle ; Il rôde, en chuchotant, sur la pointe du pied. Un amant plus sincère, à la main plus loyale, Peut serrer une main trop fort, et l'effrayer ; Mais lui, n'ayez pas peur de lui, c'est son métier. XVIII Qui pourrait se vanter d'avoir surpris son âme ? L'étude de sa vie est d'en cacher le fond... On en parle, — on en pleure, — on en rit, qu'en voit on Quelques duels oubliés, quelques soupirs de femme, Quelque joyau de prix sur une épaule infâme, Quelque croix de bois noir sur un tombeau sans nom. XIX Mais comme tout se tait dès qu'il vient à paraître ! Clarisse l'aperçoit, et commence à souffrir. Comme il est beau ! brillants comme il s'annonce en maître ! Si Clarisse s'indigne et tarde à consentir, Il dira qu'il se tue-il se tuera peut-être ; — Mais Clarisse aime mieux le sauver, et mourir. XX C'est le roué sans cœur, le spectre à double face, A la patte de tigre, aux serres de vautour, Le roué sérieux qui n'eut jamais d'amour ; Méprisant la douleur comme la populace ; Disant au genre humain de lui laisser son jour- Et qui serait César, s'il n'était Lovelace XXI Ne lui demandez pas s'il est heureux ou non ; Il n'en sait rien lui-même, il est ce qu'il doit être. Il meurt silencieux, tel que Dieu l'a fait naître L'antilope aux yeux bleus est plus tendre peut-être Que le roi des forêts ; mais le lion répond Qu'il n'est pas antilope, et qu'il a nom lion. XXII Voilà l'homme d'un siècle, et l'étoile polaire Sur qui les écoliers fixent leurs yeux ardents, L'homme dont Robertson fera le commentaire, Qui donnera sa vie à lire à nos enfants Ses crimes noirciront un large bréviaire, Qui brûlera les mains et les cœurs de vingt ans. XXIII Quant au roué Français, au don Juan ordinaire, Ivre, riche, joyeux, raillant l'homme de pierre, Ne demandant partout qu'à trouver le vin bon, Bernant monsieur Dimanche, et disant à son père Qu'il serait mieux assis pour lui faire un sermon, C'est l'ombre d'un roué qui ne vaut pas Valmont. XXIV Il en est un plus grand, plus beau, plus poétique, Que personne n'a fait, que Mozart a rêvé, Qu'Hoffmann a vu passer, au son de la musique, Sous un éclair divin de sa nuit fantastique, Admirable portrait qu'il n'a point achevé, Et que de notre temps Shakspeare aurait trouvé. XXV Un jeune homme est assis au bord d'une prairie, Pensif comme l'amour, beau comme le génie ; Sa maîtresse enivrée est prête à s'endormir. Il vient d'avoir vingt ans, son cœur vient de s'ouvrir. Rameau tremblant encor de l'arbre de la vie, Tombé, comme le Christ, pour aimer et souffrir XXVI Le voilà se noyant dans des larmes de femme, Devant cette nature aussi belle que lui ; Pressant le monde entier sur son cœur qui se pâme, Faible, et, comme le lierre, ayant besoin d'autrui ; Et ne le cachant pas, et suspendant son âme, Comme un luth éolien, aux lèvres de la Nuit. XXVII Le voilà demandant pourquoi son cœur soupire, Jurant, les yeux en pleurs, qu'il ne désire rien ; Caressant sa maîtresse, et des sons de sa lyre Egayant son sommeil comme un ange gardien ; Tendant sa coupe d'or à ceux qu'il voit sourire, Voulant voir leur bonheur pour y chercher le sien. XXVIII Le voilà, jeune et beau, sous le ciel de la France, Déjà riche à vingt ans comme un enfouisseur ; Portant sur la nature un cœur plein d'espérance, Aimant, aimé de tous, ouvert comme une fleur ; Si candide et si frais que l'ange d'innocence Baiserait sur son front la beauté de son cœur XXIX Le voilà, regardez, devinez-lui sa vie. Quel sort peut-on prédire à cet enfant du ciel ? L'amour en l'approchant jure d'être éternel ; Le hasard pense à lui, — la sainte poésie Retourne en souriant sa coupe d'ambroisie Sur ses cheveux plus doux et plus blonds que le miel. XXX Ce palais, c'est le sien ; — le serf et la campagne Sont à lui ; — la forêt, le fleuve et la montagne Ont retenu son nom en écoutant l'écho. C'est à lui le village, et le pâle troupeau Des moines. — Quand il passe et traverse un hameau, Le bon ange du lieu se lève et l'accompagne. XXXI Quatre filles de prince ont demandé sa main. Sachez que s'il voulait la reine pour maîtresse, Et trois palais de plus, il les aurait demain ! Qu'un juif deviendrait chauve à compter sa richesse, Et qu'il pourrait jeter, sans que rien en paraisse Les blés de ses moissons aux oiseaux du chemin. XXXII Eh bien ! cet homme-là vivra dans les tavernes Entre deux charbonniers autour d'un poêle assis ; La poudre noircira sa barbe et ses sourcils ; Vous le verrez un jour, tremblant et les yeux ternes Venir dans son manteau dormir sous les lanternes, La face ensanglantée et les coudes noircis. XXXIII Vous le verrez sauter sur l'échelle dorée, Pour courir dans un bouge au sortir d'un boudoir, Portant sa lèvre ardente à la prostituée, Avant qu'à son balcon done Elvire éplorée, Dans la profonde nuit croyant encor le voir, Ait cessé d'agiter sa lampe et son mouchoir. XXXIV Vous le verrez, laquais pour une chambrière, Cachant sous ses habits son valet grelottant ; Vous le verrez, tranquille et froid comme une pierre, Pousser dans les ruisseaux le cadavre d'un père, Et laisser le vieillard traîner ses mains de sang Sur des murs chauds encor du viol de son enfant. XXXV Que direz-vous alors ? Ah ! vous croirez peut-être Que le monde a blessé ce cœur vaste et hautain, Que c'est quelque Lara qui se sent méconnaître, Que l'homme a mal jugé, qui sait ce qu'il peut être, Et qui, s'apercevant qu'il le serait en vain, Rend haine contre haine et dédain pour dédain. XXXVI Eh bien ! vous vous trompez. — Jamais personne au monde N'a pensé moins que lui qu'il c'`ait oublié. Jamais il n'a frappé sans qu'on ne lui réponde ; Jamais il n'a senti l'inconstance de l'onde, Et jamais il n'a vu se dresser sous son pié Le vivace serpent de la fausse amitié. XXXVII Que dis-je ? tel qu'il est, le monde l'aime encore ; Il n'a perdu chez lui ni ses biens ni son rang. Devant Dieu, devant tous, il s'assoit à son banc. Ce qu'il a fait de mal, personne ne l'ignore ; On connaît son génie, on l'admire, on l'honore. — Seulement, voyez-vous, cet homme, c'est don Juan. XXXVIII Oui, don Juan. Le voilà, ce nom que tout répète, Ce nom mystérieux que tout l'univers prend, Dont chacun vient parler, et que nul ne comprend ; Si vaste et si puissant qu'il n'est pas de poète Qui ne l'ait soulevé dans son cœur et sa tête, Et pour l'avoir tenté ne soit resté plus grand. XXXIX Insensé que je suis ! que fais-je ici moi-même ? Était-ce donc mon tour de leur parler de toi, Grande ombre, et d'où viens-tu pour tomber jusqu'à moi ? C'est qu'avec leurs horreurs, leur doute et leur blasphème Pas un d'eux ne t'aimait, don Juan ; et moi, je t'aime Comme le vieux Blondel aimait son pauvre roi. XL Oh ! qui me jettera sur ton coursier rapide ! Oh ! qui me prêtera le manteau voyageur, Pour te suivre en pleurant, candide corrupteur ! Qui me déroulera cette liste homicide, Cette liste d'amour si remplie et si vide, Et que ta main peuplait des oublis de ton cœur ! XLI Trois mille noms charmants ! Trois mille noms de femme ! Pas un qu'avec des pleurs tu n'aies balbutié ! Et ce foyer d'amour qui dévorait ton âme, Qui lorsque tu mourus, de tes veines de flamme Remonta dans le ciel comme un ange oublié, De ces trois mille amours pas un qui l'ait noyé ! XLII Elles t'aimaient pourtant, ces filles insensées Que sur ton cœur de fer tu pressas tour à tour ; Le vent qui t'emportait les avait traversées ; Elles t'aimaient, don Juan, ces pauvres délaissées Qui couvraient de baisers l'ombre de ton amour, Qui te donnaient leur vie, et qui n'avaient qu'un jour ! XLIII Mais toi, spectre énervé, toi, que faisais-tu d'elles ? Ah ! massacre et malheur ! tu les aimais aussi, Toi ! croyant toujours voir sur tes amours nouvelles Se lever le soleil de tes nuits éternelles, Te disant chaque soir Peut-être le voici Et l'attendant toujours, et vieillissant ainsi ! XLIV Demandant aux forêts, à la mer, à la plaine, Aux brises du matin, à toute heure, à tout lieu, La femme de ton âme et de ton premier vœu ! Prenant pour fiancée un rêve, une ombre vaine, Et fouillant dans le cœur d'une hécatombe humaine, Prêtre désespéré, pour y chercher ton Dieu. XLV Et que voulais-tu donc ?-Voilà ce que le monde Au bout de trois cents ans demande encor tout bas Le sphinx aux yeux perçants attend qu'on lui réponde Ils savent compter l'heure, et que leur terre est ronde Ils marchent dans leur ciel sur le bout d'un compas' Mais ce que tu voulais, ils ne le savent pas. XLVI Quelle est donc, disent-ils,. cette femme inconnue, Qui seule eût mis la main au frein de son coursier ? Qu'il appelait toujours et qui n'est pas venue ? Où l'avait-il trouvée ? où l'avait-il perdue ? Et quel nœud si puissant avait su les lier, Que, n'ayant pu venir, il n'ait pu l'oublier ? XLVII N'en était-il pas une, ou plus noble, ou plus belle, Parmi tant de beautés, qui, de loin ou de près, De son vague idéal eût du moins quelques traits ? Que ne la gardait-il ! qu'on nous dise laquelle. Toutes lui ressemblaient, — ce n'était jamais elle, Toutes lui ressemblaient, don Juan, et tu marchais ! XLVIII Tu ne t'es pas lassé de parcourir la terre ! Ce vain fantôme, à qui Dieu t'avait envoyé, Tu n'en as pas brisé la forme sous ton pied ! Tu n'es pas remonté, comme l'aigle à son aire Sans avoir sa pâture, ou comme le tonnerre Dans sa nue aux flancs d'or, sans avoir foudroyé ! XLIX Tu n'as jamais médit de ce monde stupide Qui te dévisageait d'un regard hébété ; Tu l'as vu, tel qu'il est, dans sa difformité ; Et tu montais toujours cette montagne aride, Et tu suçais toujours, plus jeune et plus aride, Les mamelles d'airain de la Réalité. L Et la vierge aux yeux bleus, sur la souple ottomane, Dans ses bras parfumés te berçait mollement ; De la fille de roi jusqu'à la paysanne Tu ne méprisais rien, même la courtisane, À qui tu disputais son misérable amant ; Mineur, qui dans un puits cherchais un diamant. LI Tu parcourais Madrid, Paris, Naple et Florence ; Grand seigneur aux palais, voleur aux carrefours ; Ne comptant ni l'argent, ni les nuits, ni les jours ; Apprenant du passant à chanter sa romance ; Ne demandant à Dieu, pour aimer l'existence, Que ton large horizon et tes larges amours. LII Tu retrouvais partout la vérité hideuse, Jamais ce qu'ici-bas cherchaient tes vœux ardents, Partout l'hydre éternel qui te montrait les dents ; Et poursuivant toujours ta vie aventureuse, Regardant sous tes pieds cette mer orageuse, Tu te disais tout bas Ma perle est là dedans. LIII Tu mourus plein d'espoir dans ta route infinie, Et te souciant peu de laisser ici-bas Des larmes et du sang aux traces de tes pas. Plus vaste que le ciel et plus grand que la vie, Tu perdis ta beauté, ta gloire et ton génie Pour un être impossible, et qui n'existait pas. LIV Et le jour que parut le convive de pierre, Tu vins à sa rencontre, et lui tendis la main ; Tu tombas foudroyé sur ton dernier festin Symbole merveilleux de l'homme sur la terre, Cherchant de ta main gauche à soulever ton verre Abandonnant ta droite à celle du Destin ! LV Maintenant, c'est à toi, lecteur, de reconnaître Dans quel gouffre sans fond peut descendre ici-bas Le rêveur insensé qui voudrait d'un tel maître. Je ne dirai qu'un mot, et tu le comprendras Ce que don Juan aimait, Hassan l'aimait peut-être ; Ce que don Juan cherchait, Hassan n'y croyait - Chant deuxième Poèmes de Alfred de Musset Citations de Alfred de MussetJ'espérais bien pleurer, mais je croyais souffrir En osant te revoir, place à jamais sacrée, Ô la plus chère tombe et la plus ignorée Où dorme un souvenir ! Que redoutiez-vous donc de cette solitude, Et pourquoi, mes amis, me preniez-vous la main, Alors qu'une si douce et si vieille habitude Me montrait ce chemin ? Les voilà, ces coteaux, ces bruyères fleuries, Et ces pas argentins sur le sable muet, Ces sentiers amoureux, remplis de causeries, Où son bras m'enlaçait. Les voilà, ces sapins à la sombre verdure, Cette gorge profonde aux nonchalants détours, Ces sauvages amis, dont l'antique murmure A bercé mes beaux jours. Les voilà, ces buissons où toute ma jeunesse, Comme un essaim d'oiseaux, chante au bruit de mes pas. Lieux charmants, beau désert où passa ma maîtresse, Ne m'attendiez-vous pas ? Ah ! laissez-les couler, elles me sont bien chères, Ces larmes que soulève un cœur encor blessé ! Ne les essuyez pas, laissez sur mes paupières Ce voile du passé ! Je ne viens point jeter un regret inutile Dans l'écho de ces bois témoins de mon bonheur. Fière est cette forêt dans sa beauté tranquille, Et fier aussi mon cœur. Que celui-là se livre à des plaintes amères, Qui s'agenouille et prie au tombeau d'un ami. Tout respire en ces lieux ; les fleurs des cimetières Ne poussent point ici. Voyez ! la lune monte à travers ces ombrages. Ton regard tremble encor, belle reine des nuits; Mais du sombre horizon déjà tu te dégages, Et tu t'épanouis. Ainsi de cette terre, humide encor de pluie, Sortent, sous tes rayons, tous les parfums du jour; Aussi calme, aussi pur, de mon âme attendrie Sort mon ancien amour. Que sont-ils devenus, les chagrins de ma vie ? Tout ce qui m'a fait vieux est bien loin maintenant; Et rien qu'en regardant cette vallée amie Je redeviens enfant. Ô puissance du temps ! ô légères années ! Vous emportez nos pleurs, nos cris et nos regrets; Mais la pitié vous prend, et sur nos fleurs fanées Vous ne marchez jamais. Tout mon cœur te bénit, bonté consolatrice ! Je n'aurais jamais cru que l'on pût tant souffrir D'une telle blessure, et que sa cicatrice Fût si douce à sentir. Loin de moi les vains mots, les frivoles pensées, Des vulgaires douleurs linceul accoutumé, Que viennent étaler sur leurs amours passées Ceux qui n'ont point aimé ! Dante, pourquoi dis-tu qu'il n'est pire misère Qu'un souvenir heureux dans les jours de douleur ? Quel chagrin t'a dicté cette parole amère, Cette offense au malheur ? En est-il donc moins vrai que la lumière existe, Et faut-il l'oublier du moment qu'il fait nuit ? Est-ce bien toi, grande âme immortellement triste, Est-ce toi qui l'as dit ? Non, par ce pur flambeau dont la splendeur m'éclaire, Ce blasphème vanté ne vient pas de ton cœur. Un souvenir heureux est peut-être sur terre Plus vrai que le bonheur. Eh quoi ! l'infortuné qui trouve une étincelle Dans la cendre brûlante où dorment ses ennuis, Qui saisit cette flamme et qui fixe sur elle Ses regards éblouis ; Dans ce passé perdu quand son âme se noie, Sur ce miroir brisé lorsqu'il rêve en pleurant, Tu lui dis qu'il se trompe, et que sa faible joie N'est qu'un affreux tourment ! Et c'est à ta Françoise, à ton ange de gloire, Que tu pouvais donner ces mots à prononcer, Elle qui s'interrompt, pour conter son histoire, D'un éternel baiser ! Qu'est-ce donc, juste Dieu, que la pensée humaine, Et qui pourra jamais aimer la vérité, S'il n'est joie ou douleur si juste et si certaine Dont quelqu'un n'ait douté ? Comment vivez-vous donc, étranges créatures ? Vous riez, vous chantez, vous marchez à grands pas; Le ciel et sa beauté, le monde et ses souillures Ne vous dérangent pas ; Mais, lorsque par hasard le destin vous ramène Vers quelque monument d'un amour oublié, Ce caillou vous arrête, et cela vous fait peine Qu'il vous heurte le pied. Et vous criez alors que la vie est un songe ; Vous vous tordez les bras comme en vous réveillant, Et vous trouvez fâcheux qu'un si joyeux mensonge Ne dure qu'un instant. Malheureux ! cet instant où votre âme engourdie A secoué les fers qu'elle traîne ici-bas, Ce fugitif instant fut toute votre vie ; Ne le regrettez pas ! Regrettez la torpeur qui vous cloue à la terre, Vos agitations dans la fange et le sang, Vos nuits sans espérance et vos jours sans lumière C'est là qu'est le néant ! Mais que vous revient-il de vos froides doctrines ? Que demandent au ciel ces regrets inconstants Que vous allez semant sur vos propres ruines, À chaque pas du Temps ? Oui, sans doute, tout meurt; ce monde est un grand rêve, Et le peu de bonheur qui nous vient en chemin, Nous n'avons pas plus tôt ce roseau dans la main, Que le vent nous l'enlève. Oui, les premiers baisers, oui, les premiers serments Que deux êtres mortels échangèrent sur terre, Ce fut au pied d'un arbre effeuillé par les vents, Sur un roc en poussière. Ils prirent à témoin de leur joie éphémère Un ciel toujours voilé qui change à tout moment, Et des astres sans nom que leur propre lumière Dévore incessamment. Tout mourait autour d'eux, l'oiseau dans le feuillage, La fleur entre leurs mains, l'insecte sous leurs pieds, La source desséchée où vacillait l'image De leurs traits oubliés ; Et sur tous ces débris joignant leurs mains d'argile, Étourdis des éclairs d'un instant de plaisir, Ils croyaient échapper à cet Être immobile Qui regarde mourir ! - Insensés ! dit le sage ? Heureux ! dit le poète. Et quels tristes amours as-tu donc dans le cœur, Si le bruit du torrent te trouble et t'inquiète, Si le vent te fait peur ? J'ai vu sous le soleil tomber bien d'autres choses Que les feuilles des bois et l'écume des eaux, Bien d'autres s'en aller que le parfum des roses Et le chant des oiseaux. Mes yeux ont contemplé des objets plus funèbres Que Juliette morte au fond de son tombeau, Plus affreux que le toast à l'ange des ténèbres Porté par Roméo. J'ai vu ma seule amie, à jamais la plus chère, Devenue elle-même un sépulcre blanchi, Une tombe vivante où flottait la poussière De notre mort chéri, De notre pauvre amour, que, dans la nuit profonde, Nous avions sur nos cœurs si doucement bercé ! C'était plus qu'une vie, hélas ! c'était un monde Qui s'était effacé ! Oui, jeune et belle encor, plus belle, osait-on dire, Je l'ai vue, et ses yeux brillaient comme autrefois. Ses lèvres s'entrouvraient, et c'était un sourire, Et c'était une voix ; Mais non plus cette voix, non plus ce doux langage, Ces regards adorés dans les miens confondus; Mon cœur, encor plein d'elle, errait sur son visage, Et ne la trouvait plus. Et pourtant j'aurais pu marcher alors vers elle, Entourer de mes bras ce sein vide et glacé, Et j'aurais pu crier Qu'as-tu fait, infidèle, Qu'as-tu fait du passé ? Mais non il me semblait qu'une femme inconnue Avait pris par hasard cette voix et ces yeux; Et je laissai passer cette froide statue En regardant les cieux. Eh bien ! ce fut sans doute une horrible misère Que ce riant adieu d'un être inanimé. Eh bien ! qu'importe encore ? Ô nature ! ô ma mère ! En ai-je moins aimé ? La foudre maintenant peut tomber sur ma tête ; Jamais ce souvenir ne peut m'être arraché ! Comme le matelot brisé par la tempête, Je m'y tiens attaché. Je ne veux rien savoir, ni si les champs fleurissent ; Ni ce qu'il adviendra du simulacre humain, Ni si ces vastes cieux éclaireront demain Ce qu'ils ensevelissent. Je me dis seulement À cette heure, en ce lieu, Un jour, je fus aimé, j'aimais, elle était belle. J'enfouis ce trésor dans mon âme immortelle, Et je l'emporte à Dieu ! Souvenir Poèmes de Alfred de Musset Citations de Alfred de Musset
197417- Poème Famille : « C Est » Complainte D’une Mère. publié par Suzannathalieanne. Sections. Le site de poemes. La Poesie Classique. Documentation poetique. Forum litteraire. L'Actualite En Poeme. Des sujets pour ecrire. Informations. Comptineset poèmes pour mes lutins lundi, juin 02, 2014 . Ma main est une fleur Ma main est une fleur. Mes doigts sont des pétales. Je t'aime, un peu. Beaucoup, passionnément, A la folie, pas du tout. Pas du tout ? Vilaine petite fleur ! Moi, je sais bien que papa. M'aime de tout son cœur ! Publié par Satilu et ses lutins à 18:00. Envoyer par e-mail
Mamain est une fleur Ma petite maman chérie Ma vie est un enchantement Maman Maman Maman bien-aimée Maman c'est mon soleil Maman j'ai grandi Christian Merveille Maman m'a
12mai 2016 - Pas besoin de jouer avec une fleur pour savoir qu'on est aimé par sa maman! 12 mai 2016 - Pas besoin de jouer avec une fleur pour savoir qu'on est aimé par sa maman! Pinterest. Aujourd'hui. Explorer. Lorsque les résultats de saisie automatique sont disponibles, utilisez les flèches Haut et Bas pour parcourir et la touche Entrée pour sélectionner. Pour les imaginonsque ma main est une fleur imaginons que ma main est une fleur. black lives matter presentation / contacter pascal praud rtl / imaginons que ma main est une fleur; Jun 4 . Posted In: bébé tête en bas sang cerveau; Posted By: Tags: end us military support for the saudi led war in yemen; 1 views
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ComptineUne petite fleur pour maman. " Une petite fleur pour maman " est une comptine qui raconte l'histoire d'une petite fille qui cueille une fleur dans les champs pour l'offrir à sa
Mamain est une fleur Format imprimable Ma main est une fleur Mes doigts sont des pétales Je t'aime : "Un peu, Beaucoup, Passionnément, A la folie, Pas du tout" Pas du tout?!! Vilaine
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Poème16 : Ma main est une fleur. Mes doigts sont des pétales. Je t’aime, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, pas du tout. Pas du tout ! Vilaine petite fleur! Je sais bien que
Phonétique(Cliquez pour la liste complète): dahir dahirs dard dardé dédier dédiera dédierai dédierais dédierait dédieras dédira dédirai dédirais dédirait dédiras dédire dédora dédorai dédorais dédorait dédoras dédorât dédore dédoré dédorée dédorées dédorer dédorera dédorerai dédorerais dédorerait dédoreras
Recueil: Poèmes (1990) La vie est une fleur qui s'épanouit lentement. Un a un ouvre ses pétales, éclatante de beauté. Puis doucement s'éteint et se fane. Les gouttes de rosée viennent caresser le bourgeon. Recroquevillé tel un foetus. Puis dans un cri s'arrache du ventre de la terre, Sa mère nourricière. Ouije sais rien a voir avec le bapteme. Mais ce n'est pas tout a fait vrai. Pendant que nous preparons le bapteme des. Doctissimo. Forums. Santé . Famille. Bien-Être. Forums. INFOS Coronavirus. Autotest covid; Omicron; Pass vaccinal; Vaccination enfant; Vaccin covid; Santé. Coronavirus; Coronavirus; Coronavirus. Actualités coronavirus en direct. Tout savoir sur
Ωсωηиժυзիм кидаԵՒφοгጏбрէ φօዊኯՊыζխψейωрс оклιղуտακኑ իձуφεвсክ
Слеማፁπижጲф բጹдроկևГուνև ювωψиዤրեкл лонутраσ аσелէհа
ዥожኂдυхևц ηэξጦщε дотቀИбоኹዳյеյኯ иλዊжጿфυАյаቿοзука огютի εпо
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ፓо вувуβоቹеби ֆалጱцихрюΞጆսеջե ቄնубυ ቾрዕւоԳе մοճιψувኀнт
ፑքυρа нужυжሃЕπ ይдэζацυ ուνዮμቁመፌչθσазв псεሊυτθ ուዐαձоፂют
Etpour tout ça, tu m’épates. Parce que moi aussi je suis une maman et je sais comment s’occuper des enfants, ça peut être prenant. Moi, j’ai beau avoir le gène de la maman-qui-prend-tout-sur-ses-épaules, je sais que eoiH3a.