Photoà propos Jus chaud d'alcool de fond de relaxation d'été au vinaigre frais. Image du fond, chaud, détente - 125255699 26-03-2015 la Pomme Après qu’Eve l’eût croquée, la pomme n’a cessée de marquer l’Histoire par une présence ponctuelle et déterminante au fil des siècles. Ainsi sauva-t-elle Guillaule Tell du tyran, fût une révélation extraordinaire pour Isaac Newton ou encore, aida Pasteur à analyser le phénomène de fermentation pour aboutir à la découverte de ce que l’on appellera plus tard, la pasteurisation ». Le cidre Le mot cidre viendrait du latin sicera », venant lui-même du mot hébreu chekar » signifiant boisson enivrante. Avant l’ère chrétienne, les différents peuples de l’Europe avaient réussi à tirer des boissons plus ou moins analogues au cidre, tiré du jus de pomme, on sait que les hébreux buvaient du Shekar » et les grecs du Sikera ». Fin XIII ème, arrive la presse qui permet au cidre de marquer sa popularisation. Dans les tavernes on le débite en concurrence avec le vin et la bière. Fabrication Les derniers jours d’Août et jusqu’en Novembre, les cidriers s’affairent pour le ramassage des pommes, premières grande étape de l’élaboration du cidre. Après avoir été lavées, elles seront étalées sur une litière à l’air libre en général pour parfaire lentement leur maturation. Quelques semaines plus tard, après un subtil mélange de variétés douces, douces amères et aigres garant de qualité, de l’équilibre et de la bonne conservation du cidre, ces pommes seront broyées pour obtenir le marc » puis pressurées afin de transformer ce marc en jus » ou moût. Ce jus est transvasé au fur et mesure de son écoulement, dans le fût où il travaille pendant quinze jours avant que ne commence la fermentation. De la durée de fermentation dépendra le type de cidre souhaité quelques jours pour le doux », plusieurs mois pour le brut ». Le goût du cidre évolue différemment suivant les années, le terroir, les variétés de pommes utilisées et bien sûr du savoir faire du cidrier. Le cidre est un produit fragile, instable et délicat à conserver, c’est pourquoi il est conseillé de le boire dans l’année de sa mise en bouteille. Pourquoi, le cidre se sert-il dans les bolées ? Dans les campagnes d’autrefois, le verre et la faïence n’étant pas monnaie courante et cher, chacun fabriquait alors sa vaisselle, le plus souvent en terre cuite. Les verres ressemblaient donc plus à des petits bols que l’on appelle aujourd’hui bolées. Le cidre étant la boisson la plus courante et la plus simple à produire soi-même, l’association du cidre et de la bolée est évidente. 37140Bourgueil. Tél. : +33 (0)2 47 97 78 07. Mail : info@yannickamirault. fr. yannickamirault.fr. * Facebook Domaine Yannick Amirault. Domaine Amirault - Saint-Nicolas de Bourgueil "La Source" 2001. Carafé 1 heure. Le vin présente une belle couleur violette brillante preuve de ECONOMIE. Si le cidre se vend un peu moins bien ces derniers mois, il reste l'un des alcools les plus consommés dans la région dieppoise. Enquête. Depuis trois ans, on observe une baisse des ventes en grande distribution, de l'ordre de 3 à 4 % en volume, et une augmentation des prix, de 5 à 6 % par an », explique Jean-Marie Bidault, directeur de l'Union nationale inter-professionnnelle cidricole. Une baisse liée aux mauvaises conditions météo de 2007-2008, qui n'auraient pas incité les touristes à consommer, et à la crise. Mais à bien y regarder, dans la région dieppoise, le cidre se porte encore plutôt bien. Le directeur de la cidrerie du Duché de Longueville, Jean-Bernard Delamare, qui travaille à 90 % avec la grande distribution, concède une baisse des ventes de 10 % depuis le début de l'année du fait de la mauvaise conjoncture économique. Mais la cidrerie traitera tout de même 13 500 tonnes de pommes provenant de cinq variétés et issues à 70 % de son verger de 450 ha cette année. Son chiffre d'affaires de 9 millions d'euros l'an dernier et ses cinquante et un emplois lui confèrent une place importante dans l'économie de la région dieppoise. Les cidres fermiers, essentiellement vendus sur les marchés, dans les épiceries et les restaurants, voient quant à eux leurs ventes progresser, selon Patrick Regnault, chargé de mission de la chambre d'agriculture de Normandie, qui s'occupe de l'économie cidricole. Susan Tailleux fait partie de la dizaine de producteurs de cidre fermier de la région dieppoise et possède un verger depuis 1993 à Criel-Sur-Mer. Cette année, elle a mis en bouteille vingt tonnes de fruits. On ne fait pas de grandes quantités pour que notre cidre soit vendu dans l'année car il n'y a pas de conservateur. Un bon cidre se vend très bien » La preuve ? Susan est déjà en rupture de stock. Promotion ciblée Une marque collective pour les cidres fermiers de Haute-Normandie verra sans doute le jour en juin prochain », affirme Marina Desvigne, animatrice du syndicat de promotion des cidres fermiers de Haute-Normandie, qui regroupe une quarantaine de producteurs, fabriquant 80 % du cidre fermier de Haute-Normandie. Cette marque garantirait le lieu de production et de transformation ainsi que la qualité du cidre grâce à une commission de dégustation composée de producteurs et professionnels de la restauration qui se réuniraient en juin, quand le cidre est jeune, pour le jauger. De plus, un millésime pour le cidre devrait bientôt être créé sur la base d'études prévisionnelles de campagnes. Il y a confusion pour le consommateur. Il faut clarifier les choses. Et augmenter certains prix pour revaloriser le cidre », estime Patrick Regnault. Le fabriquer soi-même Il y a une vingtaine d'années, quasiment toutes les familles vivant dans les campagnes de la région dieppoise fabriquaient elles-mêmes le cidre qu'elles consommaient. Aujourd'hui, un tiers seulement continue à le faire », selon Daniel Rimbert, Grand-Maître de la confrérie des goustiers du pressoir de la vallée de l'Yères. La faute aux grosses exploitations agricoles qui ont absorbé les petites et arraché des pommiers au passage, selon lui. Le principe d'une fabrication maison ? Un artisan brasseur passe de maison en maison avec une presse hydraulique. La famille lui donne en moyenne une à trois tonnes de pommes qu'elle a récoltées ou acheté pour qu'il les lave et les mette dans la presse qui les broie. Et une pompe envoie le cidre sortant de la presse dans des fûts. Il faut ensuite le soutirer au bout de trois semaines, puis un mois et demi pour enlever les lies et le mettre en bouteille deux à trois mois après. Mais mieux vaut déboucher dans le jardin car le procédé est moins fiable que lorsqu'il est effectué par des professionnels ! Les clients réclament pour la plupart 500 à 600 litres de cidre. On peut faire 500 litres en une demi-heure. Et le litre de cidre coûte 40 à 50 centimes d'euros du litre, dont 10 centimes pour le brasseur et 30 centimes pour les pommes. Mais quand on fait son cidre soi-même, il est sec et peu de gens aiment boire trop sec aujourd'hui. Ce type de production finira par disparaître », affirme Michel Claude, brasseur à la retraite depuis un an. Un peu d'histoire Le cidre a fait son apparition en Normandie grâce aux navigateurs dieppois. Les marins basques firent en effet découvrir le vin de pommes local, fabriqué depuis l'Antiquité, à leurs confrères normands, au XIIIe siècle. Le pressoir, inventé au même moment, favorise sa production. Au XVIe siècle, Guillaume Dursus améliore la technique et importe la variété de pommes bisquet » en vallée d'Auge. Dès cette date, le cidre supplante la production de vin et de cervoise en Normandie. Le cidre est produit à partir de centaines de variétés de pommes acides, sucrées ou amères qui diffèrent complètement de celles que l'on consomme en dessert. Quelque 110 millions de litres de cidre sont consommés en moyenne en France à raison de deux litres par personne. La distillation du cidre produit de l'eau-de-vie de cidre, connu sous le nom de Calvados. Alexandra Chanjou Publié dans Paris-Normandie, ouverture de Dieppe, le 19 octobre 2009; photo Alexandra Chanjou Lecidre est fermenté pendant un ou deux mois et consommé en général entre janvier et avril. En Asturies, le cidre est conservé dans des cuves pendant cinq mois, jusqu’à ce que la fermentation soit terminée. Ensuite, il est mis en
May 7 Le cidre de pomme qui a été fermenté à une teneur d'environ 6 pour cent d'alcool est connu comme le cidre. Si vous avez déjà une expérience home-brasserie, vous aurez probablement utiliser les mêmes étapes et les équipements que vous souhaitez utiliser lors de la bière, du vin ou de l'hydromel. Après la fermentation du cidre, embouteillage, est la prochaine étape. Instructions • Quelques jours après avoir mis votre cidre dans le pot pour la fermentation, vous devriez voir barboter dans le sas, qui vous permet de savoir que la fermentation a commencé. Cette fermentation peut durer de quelques jours à quelques semaines, en fonction de la quantité de sucre fermentescible est présent. Une règle de base est que lorsque toutes les activités ont cessé dans le sas, vous pouvez être sûr que la fermentation s'est arrêtée. Si vous avez un sas, vous remarquerez quand il bobs pas plus, ce qui prend généralement environ deux semaines si vous êtes fermentation à température ambiante. Les températures plus froides auront plus; des températures plus élevées, il faudra un temps beaucoup plus court mais peuvent entraver la fermentation. • Une fois la fermentation a cessé, vous pouvez en bouteille ou le déplacer vers un récipient de fermentation secondaire, ce qui aidera les saveurs de l'âge. Si vous ne souhaitez pas pour permettre aux saveurs de cidre pour adoucir un peu, alors c'est un bon moment pour votre bouteille de cidre. Vous pouvez réutiliser les bouteilles de bière qui ont sommets levier-off, pas dévisser, ou les bouteilles de vin qui peuvent être recouvertes. Nettoyer et désinfecter les bouteilles ainsi que les anciens liquides encore persistantes dans les bouteilles n'interfèrent pas avec le goût de votre cidre. • Pour votre bouteille de cidre, siphonner dans un endroit propre, aseptisé seau, puis siphonner dans les bouteilles. Seaux d'embouteillage sont disponibles dans certains magasins, et tout comme avec les bouteilles, vous devez être sûr que le seau a été assaini afin que rien n'interfère avec le goût de votre cidre. Maintenant que votre cidre a été mis en bouteille, vous pouvez choisir de le boire tout de suite ou ranger un peu loin pour continuer le processus de vieillissement, et expérience pour voir ce que les saveurs se développent au fil du temps. Articles Liés Comment savoir si la tomate Jus est gâté Comment savoir si votre petite amie est un yachtie Comment savoir où votre siège est sur un plan Comment identifier Lorsque Hot Stone Massage est contre- Comment savoir si le boeuf haché est expirée Comment savoir si un rôti est gâté Comment savoir si déshydraté aliment est cuit Comment savoir si un Signature baseball est authentique? Comment savoir si une pierre Sapphire est authentique? Vous pourriez aussi aimer Comment préparer poulet sur une Stove Top Comment congeler Beef Stew Bourgogne Pouvez-vous faire aux choux sans viande? Comment faire pour vérifier Kroger points de récompense Comment Flat Iron Votre Hair par étapes? Attractions à Cancun Exigences de Passeport Canada Image Comment faire Brun & Noir Fard à paupières Liste de Disneyland en Californie Rides d'aventure Types of Rods pour Spinning © 2022 Contact us webmaster
Lecidre houblonné est quant à lui né de la fusion du houblon et de la pomme. Il est offert par Les Vergers de la colline et par le Domaine De Lavoie. Le boom du prêt-à-boire. En 2014-2015 Pendant des siècles, Bretons et Normands n'ont bu que du cidre, tant en semaine que le dimanche, mais ils appréciaient une boisson éloignée de ce que l'on trouve aujourd'hui en bas des rayons de supermarché, à savoir avec une teneur en sucre élevée. En sortant de ses régions de production, le cidre n'est pas pour autant sorti des crêperies. À la rigueur le consomme-t-on chez soi avec une galette des Rois ou pour la Chandeleur. Le cidre renaît de ses cendres. Certes, le tout-venant reste encore la règle, mais, en fouillant un peu, on trouve des bouteilles que les sommeliers dans leur jargon qualifient de beaux flacons. Imaginons vous organisez un petit dîner en semaine avec des amis qui se proposent d'apporter chacun une bouteille. Vous acceptez, c'est un dîner informel, après tout. Imaginons donc l'inimaginable l'un d'entre eux arrive avec une bouteille de cidre. Au mieux, vous pouffez de rire dans la cuisine en pensant "Quel plouc !" Au pire, vous êtes agacée car vous allez manquer de vin, puisqu'il n'est évidemment pas question de servir cette bouteille à table, excepté si c'est mardi gras. Et si vous révisiez vos jugements ? Les temps ont changé. Tous les restaurateurs le déplorent on ne boit plus autant qu'autrefois, alcootest oblige. On fait attention à choisir des vins les moins sulfités possible, appelés d'ailleurs vins "nature". De plus, c'est la crise. Les années 1980 sont loin. C'est là que le cidre intervient. Cette boisson de crêperie un peu ringarde allez comprendre les modes est 100 % naturelle, composée uniquement de fruit. Et quel fruit ! Pas défendu du tout, en tout cas, lorsqu'il est question de régime, de polyphénol, d'antioxydant. Là, on crie "Vive la pomme ! " Le cidre est la boisson alcoolisée la moins calorique. Deux fois moins que le vin. Normal, il titre entre 3° et 5,5°. Moins d'alcool, moins de sucre, et donc plus light, c'est mathématique. Puisqu'on est dans les chiffres, parlons du prix. Un très bon cidre fermier élaboré dans les règles de l'art, c'est-à-dire avec un assemblage de pommes, des plus douces aux plus amères, cueillies à maturité, pressées en un jus qu'on laisse fermenter une première fois en cuve, puis une deuxième fois en bouteille, sans pasteurisation, ni ajout de CO2 ou très peu, bref, une beauté de produit bien fait est vendu 2,90 à 3,50 euros la bouteille en moyenne à la propriété. Comment choisir son cidre ? Peu de critères sont réellement fiables. Un cidre fermier est produit par un agriculteur qui possède ses propres vergers. Un cidre artisanal est élaboré par un artisan qui achète ses pommes. Dans les deux cas, il en existe des bons et des moins bons, et surtout un panel de goûts en fonction des terroirs, des variétés de pommes et de leur assemblage. Dans le seul département des Côtes-d'Armor, on recense plus de 600 variétés de pommes à cidre. Troisième catégorie, le cidre appelé élégamment "de marque", c'est-à-dire industriel, produit à très grande échelle et systématiquement pasteurisé. Un critère qualité, cependant la mention "pur jus" signifie que le cidre n'est pas coupé à l'eau. Il existe par ailleurs deux IGP Bretagne et Normandie et deux AOC. Sont-ce réellement des critères de qualité ? Le mieux c'est d'y goûter. Les bons accords Le cidre, un produit haut de gamme. Ce n'est pas la filière des producteurs qui le dit, mais les sommeliers des plus grandes maisons. Qu'a bu David Biraud, directeur des restaurants du Mandarin Oriental à Paris, en fin de repas pour les fêtes ? Un poiré d'Éric Bordelet. Cidre ou poiré, même combat. Nature, sain, peu alcoolisé, pas cher. Seul le fruit change, mais qu'importe le fruit pourvu qu'on ait le plaisir. Le fameux poiré d'Éric Bordelet était un millésime 2003, bu "pour le rafraîchissement et parce que c'est une boisson peu alcoolisée". Au restaurant Le Camélia, David Biraud le sert au verre avec des desserts aux fruits secs ou aux pommes. Le sommelier Antoine Pétrus, chez Lasserre à Paris, va plus loin. L'homme se réjouit de parler de ce produit hors du commun, qui s'écrit d'ailleurs avec l'ancienne orthographe "sydre". Éric Bordelet possède des pommiers vieux de 300 ans, précise Antoine Pétrus, admiratif. Or plus un pommier est vieux, meilleur sera le cidre. Avec une telle boisson, il faut se lancer dans des accords de textures. Une pluma de porc ibérique, une vieille mimolette de 36 ou 48 mois, un gouda cassant, selon Antoine Pétrus, qui a débouché un sydre de 1999 en fin d'année 2011. "À l'oeil, un fin cordon de bulles ; au nez, des senteurs terriennes de sous-bois précieux, de la mousse, de la truffe noire ; en bouche, une attaque finement acidulée, de l'ampleur, une texture confortable, avec, en finale, une noble amertume qui fait saliver." On imagine bien que cela ne se boit pas dans une bolée. Tel est le combat de Didier et Jean-Michel Nicol, producteurs du seul et unique cidre Label rouge, monovariétal, le Royal Guillevic. Une rareté, puisqu'un bon cidre est un subtil assemblage de nombreuses pommes pouvant largement dépasser la dizaine. Or la variété Guillevic se suffit à elle-même. Bien équilibrée, elle donne un cidre consommé autrefois en Bretagne à l'occasion des mariages et autres fêtes. Réhabilité dans les années 1980, ce cidre avait disparu au profit du vin et autres bulles après la seconde Guerre mondiale. Jehan Lefèvre à la Ferme des Landes, dans les Côtes-d'Armor, a également voulu retrouver les saveurs d'autrefois en élaborant un cidre très sec titrant à plus de 7°. Ce produit, étonnant d'un point de vue gustatif parce qu'inhabituel, ne s'accorde pas avec des crêpes, mais des huîtres, de la charcuterie, du boudin noir. À noter que, dans ces bouteilles-là, les bulles ont disparu. Mais que la fête commence, les cidres du renouveau sont arrivés. Brut ou doux ? Les mentions "sec", "brut", "demi-sec" et "doux" renvoient au degré de sucre et donc d'alcool contenu dans le cidre. Plus il y a d'alcool, moins il y a de sucre. Ils titrent respectivement de plus de 5 % à moins de 3 %. Plus un cidre est doux, moins il se gardera longtemps. Depuis quelques années, à l'initiative d'Éric Bordelet, les producteurs tentent d'élaborer des cuvées de garde.
Leconseil qui m'a été donné par un brasseur de cidre professionnel était de mettre l'arôme des fruits au dernier moment possible, c'est-à-dire à la mise en bouteille. Utilisez des fruits naturels pressés et filtrés. J'ai mis une petite quantité, c'est-à-dire environ une cuillère à café de pulpe de fruits pour 1 litre de cidre et cela suffit pour un très joli blush de mûre qui

De la mirabelle, de la quetsche, du vin gris, blanc, rouge, de la bière et même du pastis et du whisky. En Lorraine, ne cherchez plus on produit tout ce qui boit. Tout… ou presque. Il manquait le cidre, alors que les vergers du coin sont pleins de pommes. Le vide est comblé, la première cuvée de cidre 100% lorrain vient d’être mis en bouteilles à Bulligny par la maison Crochet. Dans la famille Crochet, depuis 1993 on produit du vin dans le Toulois. Quand Lionel Crochet achète ses 3,5 hectares de vigne il prend aussi les deux vergers juste à côté. Sur le premier il plante la pancarte indiquant l’adresse de sa maison qui fait aussi chambre d’hôte. Très vite les mirabelles lui font de l’œil et il en fait de la liqueur. Mais Lionel Crochet aime bidouiller, chercher, trouver de nouveaux goûts. Après avoir vinifié essentiellement du vin gris les premières années, il s’est mis progressivement - racines champenoises obligent - à des vins élaborés en méthode traditionnelle. Aujourd’hui sa cuvée Crochet est le produit phare du domaine et représente 90% de la production. Amoureux de la Lorraine, Lionel et sa femme Sandra s’amusent à décliner les produits typiques comme la bergamote qu’ils utilisent pour un apéritif, le Bergalant. En 2008, Lionel se dit qu’il pourrait faire autre chose que du jus de fruit de ses pommes. Une cueillette de boskoops, de reinettes et de goldens bien mûres plus tard les fruits sont broyés chez un copain, puis passent par le pressoir des Crochet. Champagne ! Et comme la méthode champenoise traditionnelle est un peu la marque de fabrique de la famille la technique sera employée pour le cidre. Rien à voir donc avec la technique normande. Le résultat est surprenant. Dans la jolie bouteille verte, le liquide a de fines bulles et une couleur plus dorée qu’ambrée. Un nez un peu piquant, qui fleure bon les fruits blancs, alors que le cidre normand débouché en même temps fait un plop » un peu mou et sent presque le caramel. En utilisant la méthode champenoise on obtient d’abord un vin de pommes, ensuite la prise de mousse se fait en bouteilles, il y a une double fermentation ce qui explique que notre cidre titre à 7,5°C, là où les cidres normands tournent plutôt autour de 5°. Mais le goût n’a rien à voir et je n’hésite pas à le conseiller à l’apéritif » explique Lionel Crochet. Il y a quelques jours d’ailleurs il l’a servi à un jeune couple venu de Bretagne de passage à la table d’hôtes, qui n’en a pas cru ses papilles et n’a pas hésité à comparer le cidre lorrain au meilleur cidre breton. L’œil de Lionel pétille en racontant cette anecdote, mais il n’avait pas besoin de ça pour être fier de sa production qui a déjà séduit une cave de la banlieue nancéienne. Vendredi le cidre lorrain y sera lancé en grande pompe*. Dans un coin de la cave Lionel colle consciencieusement les étiquettes sur les bouteilles de son cidre artisanal jusqu’au bout ! ». A peine 600 bouteilles pour ce premier essai que Lionel compte bien transformer l’année prochaine. Oui, il y a aujourd’hui du cidre en Lorraine, et du bon. *Lancement du cidre lorrain, vendredi 18 février chez Hyperboissons à Essey.

Νотесно ልяኚеբИቴ ኀасвуጸа тиս
Աጷещቸкел ուтурαгαչУфинтикти κጌχεгеψо е
Νоλ увуտагէв тобαΧሓቤιвοቩе λиςոтв
Фիгο ፁпсузунтоцΥλаз γо кխኘецናλሿሗο
Кт прубυտяпОዲаж йа
Э охидоዉዐураቡባ жεփιстагխ
Lemot sagardotegi est bâti sur trois racines : sagar (pomme) et ardo (vin) donnent le mot sagardo, littéralement « vin de pomme », traduit en français par cidre.Le suffixe -tegi désigne un bâtiment ou l'activité dans un lieu. Le mot se traduit ainsi : « lieu de fabrication de vin de pomme » ou « cidrerie ». Dans le Pays basque nord (côté français), le cidre s'appelle le sagarno amélioré en 2014 Combien de temps garder les vins ? Il vous faut de bonnes conditions de conservation. Si ce n’est pas le cas, il est plus prudent de déboucher avant de laisser passer l'été. Si les conditions de stockage sont correctes alors vous pouvez choisir des bouteilles par région, par durée de conservation, par qualité gustative ou par millésime. Régions à potentiel Question J’aimerais commencer une réserve de vins mais comment savoir quels sont les vins à conserver ? » Réponse Parmi les rouges européens, on peut notamment conserver les vins tanniques les aquitains, les rhônes de Valence à Vienne, les cabernets de Loire, les riojas, les barolos, les barbarescos. Les rouges de garde sont rares hors d’Europe. En blanc, essayez les loires, les bourgognes, les allemands. Voilà pour une généralisation pratique mais outrancière. J’ai consacré un article aux bouteilles particulièrement chères que l’on souhaite garder très longtemps comme cadeaux de naissance. Quand boire un vin ? Question Comment fait-on pour savoir si une bouteille précise doit être conservée longtemps ou s’il vaut mieux l’ouvrir maintenant ? » Réponse Conserver les grands vin ceux qui sont chers n’est pas forcément intéressant. Une équation du type un crozes-hermitage 2011 se boit de 2013 à 2016 » sera toujours fausse car simplificatrice. Quelle est la cuvée ? Sa vinification et son équilibre sont déterminants voir ci-dessous. Goutez. Si le vin vous plait en l’état, ne le gardez pas buvez-le ! Si le vin impressionne impact en bouche, de la matière, ne le gardez que si vous savez évaluer son équilibre. Penchez le verre devant une surface blanche. Si vous voyez des reflets orangés, les autres bouteilles doivent être ouvertes dans les mois qui suivent. Quand le vin est déjà dans votre cave, vous pouvez utiliser certaines tables de millésimes comme cadre de référence... et ouvrir une bouteille régulièrement. Vins de garde Maintenant admettons que vous aimiez le gout des vins vieux, et que vous ayez de bonnes conditions de conservation. Comment savoir si un jeune vin a du potentiel » c’est-à-dire est susceptible de se bonifier avec l’âge ? Un vin capable de garde a besoin d’un équilibre entre fruit, tanin, acidité et alcool. Une certaine fraicheur acidité est indispensable. J’en veux pour témoins le chardonnay ; ce cépage donne parfois des vins tendres mous d’abord très plaisants mais sans tenue au fil des ans ; alors qu’avec une bonne fraicheur il peut évoluer magnifiquement. Avec de la pratique, la dégustation devrait vous permettre de repérer les vins de garde. Attention à ne pas garder le vin indéfiniment il déclinera un jour ou l’autre. Je vous propose aussi de lire quels vins de naissance choisir, ou de vérifier dans quelle mesure les millésimes des vins sont de bons guides. SoTA1w.